La direction artistique

Le projet LA VERRIÈRE est initié par Isabelle Jonniaux / IN VIVO 5.12. Interprète, autrice, metteuse en scène, chercheuse, programmatrice, elle a pris l’habitude de se déplacer à différents endroits de la création artistique. Au sein de sa compagnie, elle explore les écritures hybrides, et les liens entre la scène et l’espace public. Elle cofonde en 2005 l’Atelier 210 - scène alternative, orientée vers l’émergence et la pluralité des formes scéniques - dont elle  assume la direction artistique théâtre jusqu’en 2020. Entre 2016 et 2020, elle consacre une partie de son temps à la recherche, notamment au sein de L’L|chercher autrement en arts vivants.

A travers ces expériences, elle a toujours eu à cœur d’interroger la création artistique, d’encourager les dynamiques collaboratives et de favoriser les liens entre les artistes. Considérant l’art vivant comme un grand champ exploratoire pour interroger « nos humanités » les plus diverses, Isabelle Jonniaux pose, à travers le projet de LA VERRIÈRE, les bases de possibles nouvelles pratiques solidaires de création.

Administration & Coordination

Avec un bagage de curiosité insatiable pour toutes les formes de création en arts vivants (théâtre, danse, cirque, etc.) et une formation en Ingénierie de Projets Culturels et Interculturels, Louison Chartrain <NOTE> trouve dans le projet de LA VERRIÈRE tout ce qui lui manquait jusqu’à maintenant : des espaces de création sans limites où l’on peut penser sur la durée. Elle postule, et par chance, elle est engagée, et met toutes ses compétences au service de cet espace pour qu’il puisse être le meilleur cocon de création possible.

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Elle a été embauchée en février 2023.

Elle travaille à mi-temps, soyez patient·e·s concernant les délais de réponse à vos mails et autres sollicitations !

Le « Collectif »

Le «COLLECTIF» <NOTE> a été constitué dès le lancement de La Verrière afin de nourrir la réflexion structurelle et artistique du projet. Il est  composé d'artistes et de collaborateur·ice·s qui, par leur trajectoire, ont développé un regard spécifique et singulier dans le champ des arts vivants. Il a pour mission de définir les conditions d'accueil, de sélection et d'accompagnement des projets en résidence, en nourrissant les réflexions et les questions en jeu dans le travail. Il est pensé comme une entité non figée et évolutive. Il a vocation dans le temps à s'enrichir de nouvelles personnes, à se diversifier le plus possible, à accueillir aussi en  son sein des artistes-résident·es de LA VERRIÈRE. Il a à cœur d'être le creuset d'une circulation des regards, d'une réflexion non-consensuelle en perpétuel mouvement, imprimant à LA VERRIÈRE son identité de compost artistique. 

Le «COLLECTIF» est tout sauf un "Conseil des sages". Ce qui réunit ses membres, outre leur volonté de s'investir dans un ou plusieurs accompagnements, c'est leur désir de partage et d'échange, d'élargissement artistique (hors de leur réseau personnel), leur intérêt pour le doute et les questionnements — y  compris ceux sur le fonctionnement même d'un collectif —, leur réflexion sur les interactions possiblement fructueuses entre les créateur·ice·s au sein de LA VERRIÈRE, qu'iels soient accompagnant·e·s ou artistes-résident·e·s elleux-mêmes.

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Le terme "collectif" est venu en premier, mais nous aurions autant pu dire "le groupe", "l'ensemble", "le conglomérat", "la bande", ou même pourquoi pas "les oiseaux" (si on avait eu un goût particulier pour l'imaginaire des "volières", mot qui d'ailleurs, s'il était prononcé un peu vite et sans bien articuler, pourrait faire penser de loin à la  "verrière". Mais ça n'est qu'une coïncidence à signaux faibles). Aucun de ces vocables n'étant suffisamment ouvert pour être totalement satisfaisant, voilà pourquoi nous utilisons par défaut la mise entre guillemets de ce premier terme.

Les membres du “COLLECTIF” sont :  <NOTE> 

  • Ludovic Barth est metteur en scène, comédien et auteur, sensible à l'hybridation des langages scéniques, au chaud-froid et à l'étrangeté.

  • Caroline de Borchgrave est fondatrice de YoungThinkers asbl, organisation d'ateliers philo et d'événements culturels, politiques, sociétaux à visée philosophique.

  • Mathylde Demarez est comédienne, metteuse en scène, co-directrice artistique de la Clinic Orgasm society, groupe artistique transdisciplinaire.

  • Hugo Favier, artiste couteau-suisse, fondateur de la compagnie facettes et membre actif et de L'Organisation, entreprise qui accompagne les acteur·ices du milieu culturel vers un management transversal à autorités distribuées et plus de bien-être au travail.

  • Thymios Fountas est metteur en scène, auteur, dramaturge et comédien. Inspiré par les mondes virtuels et les imaginaires SF et fantasy autant que par son histoire intime, son travail tend à interroger nos possibilités d’avenir et de transformation, dans une perspective écologiste et queer-féministe.

  • Marine Haulot est fondatrice de L'Organisation. Elle y occupe les fonctions d'accompagnatrice et de facilitatrice et y fait tous les petits trucs utiles à son bon fonctionnement. Elle fait découvrir le management transversal à autorités distribuées, les modèles de gouvernances plus collaboratives et les outils d'intelligence collective par des formations et des accompagnements pour vous aider à travailler autrement.

  • Héloïse Meire est comédienne (principalement pour la compagnie Point zéro, et avec le collectif la Gang) et metteuse en scène. Elle est directrice artistique de la compagnie What’s Up. Elle prépare un futur spectacle autour des aidant.e.s-proches.

  • Lorette Moreau est une artiste multi-casquette, fabricante de spectacles transdisciplinaires, renvoyeuse de balles sur des projets portés par d’autres artistes. Elle enseigne en école d’art et se passionne pour tout ce qui relève du MÉTA et de la MÉTHODO.

  • Clément Thirion est un artiste actif dans les arts vivants. Il écrit, met en scène, interprète, chorégraphie, sonorise, produit des spectacles contemporains — parfois en portant une seule de ces multiples casquettes, parfois en les portant toutes; et enseigne aussi entre temps.

  • Simon THOMAS se décrit avant tout comme quelqu'un qui lutte jour après jour pour que les gens sachent si son prénom est Simon ou THOMAS. Il fait du théâtre, mais il aurait pu être pâtissier, il sourit beaucoup mais il se considère pessimiste.

<NOTE>
Cette liste est ouverte; elle a vocation à évoluer et à se diversifier.